Réponse... Je suis désolé, mais vous ne savez pas lire ! Justement, dans la rue,il ne faut pas rester avec les SDF, il faut fuir ce milieu à toutes jambes... c'est ce que je vous ai dit plus haut... Dis moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es. Ce ne sont pas eux qui vous donneront du travail ou un appart, même si a un moment ils peuvent partager le verre de l'amitié... Il faut se mettre à la place de ceux qui peuvent offrir leur aide et être digne de leur confiance. Personnellement, dans la rue, en 1996, je n'ai jamais tendu la main pour avoir une pièce... j'allais chercher des pissenlits en hiver - Aie, il sont très durs, et je n'avais rien pour les accompagner... je les mangeais tels quels. Personne ne s'est jamais aperçu de ma détresse, sauf ceux à qui je voulais bien le dire. Je réussissais chaque semaine à récupérer 50 f d'une manière ou d'une autre pour aller chercher mes quatre enfants le dimanche chez leur mère et qu'ils ne s'aperçoivent de rien... Aujourd'hui, après 7 ans de RMI - que j'ai volontairement arrête alors que j'y avais encore droit, car l'on ne peut pas toujours marcher avec des béquilles - je suis à nouveau chef d'entreprise et ai créé mon propre job. J' ai de quoi écrire plusieurs livres sur toute la misère du monde et comment s'y prendre pour s'en sortir: Il est vrai que j'ai (peut-etre) un peu plus de force de caractère que la moyenne. Il faut se créer une âme de gagneur pour chaque instant du quotidien. - en premier : arrêter de pleurer sur son sort et ne pas se dire simplement que le soleil brille, mais le "regarder". - trouver des gens qui vont nous aider à s'en sortir et non pas des gens qui vont pleurer avec nous ! Il n'y a pas de problème qui ne puisse etre résolu, car s'il n'y a pas de solution c'est qu'il n' a pas de problème... et c'est vrai, je le concrétise encore chaque jour. Il faut apprendre à regarder dans la bonne direction et s'ouvrir l'esprit. C'est dur, mais lorsque l'on arrive très bas c'est que nous y sommes allé pour une raison ou pour une autre, mais toujours parce que nous n'avons pas été assez fort. Alors, tant que tu n'es pas capable de faire la route tout seul, la vie te défie ! J'ai 56 ans... la galère a duré 15 ans... je ne la regrette pas. Je prends des claques depuis les premiers jours sur cette planète... et pourtant je ne regrette rien. Simplement, j'étais trop gentil, et "gentil n'a qu'un oeil ! ". C'est un immense défaut qu'il m'aura fallut presqu'une vie pour corriger. Je n'ai pas perdu ma gentillesse, mais j'apprends chaque jour à ne la donner qu'à ceux qui la méritent. C'est bizarre la vie... mais on est ici bas pour mieux se connaître et retirer les barrières que l'on a dans sa tète, construites par les autres ou par soi-même. Retire tes barrières et cultive le positif, meme si les résultats ne sont pas immédiats, tu les verras bientôt apparaître. Visualise les choses en toi, positives, pour qu'elles se concrétises. Je te jures que cela marche. Alain
Un artiste qui vous veut du bien !