Une action incorpore le sociétariat, donc un droit de propriété. En d'autres termes, en étant actionnaire, l'on est don considéré comme possédant une partie de l'entreprise. De ce fait, l'on a le droit de voter au même titre que tous les autres actionnaires de la société. Il en est de même en ce qui concerne les bénéfices distribués, l'on a le droit d'en toucher une part, suivant le capital que l'on a versé.
Cela veut dire que la rémunération varie selon les gains. Ainsi, si la société est en faillite, l'actionnaire court également le même risque, cela sans remboursement. En revanche, si l'entreprise rentabilise, l'actionnaire prospère lui aussi. Chaque actionnaire est donc comme le capitaine du bateau : soit il coule, soit il avance avec ce dernier.
Enfin, la personne titulaire d'une action touche les droits sociaux. En ce qui concerne l'obligation, qu'elle soit d'État ou privée, elle relève d'un droit de créance. L'obligataire est donc un créancier, ce qui veut dire qu'il sera toujours payé, cela que la société soit en période de crise ou non.
La date limite du remboursement peut être fixée à l'avance si le porteur d'obligations le veut.
Celui-ci a également le droit de demander dès le début d'être remboursé avec un intérêt par rapport à la somme nominale. Le montant de ce surplus est alors fixé au préalable entre l'entreprise et le créancier. Contrairement à l'actionnaire, l'obligataire ne touche aucun droit social.
En résumé, le possesseur d'actions gagne donc davantage en rendement et/ou au risque que le titulaire d'obligations. Par ailleurs, en cas de coup dur, c'est l'obligataire qui court le moins de risques mais lorsque la courbe économique de la société est en hausse, c'est l'actionnaire qui gagne davantage. À vous donc de décider de miser sur un investissement sûr mais qui rapporte assez peu ou un investissement incertain mais qui peut rapporter gros selon la prospérité de l'entreprise.
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