LES DEUX MAÎTRES ET LEUR SERVITEUR
Contrairement à ce qui est communément accepté
On entend parler de l’ennemi intérieur, avec sa face sombre et cachée, mettons les choses au clair, l’ennemi intérieur n'est pas celui qu'on croit!
Nous sommes l'ennemi! Et à l'intérieur il y notre "nature de l'esprit" notre "moi intérieur", une part de divin si l'on peut dire, je m'explique:
Nous avons deux maîtres en nous, d'abord le premier: le cerveau, avec toutes ses connexions connues par la science, en plus de l’égo et les pensées « simples » (portant la grande peur de mourir), qui a besoin désespérément de se prouver qu’il va rester en vie, alors qu’il sait au fond qu’il va disparaitre en poussière et, parce que "il" sait qu'il va mourir! Il a toujours besoin de satisfaire son corps, toujours à la recherche du plaisir et du bien-être matériel mais c'est vrai ... cette partie va disparaître ... Alors, imaginez les gens qui sont tout simplement conscient de cette partie uniquement! Qui ignore notre moi intérieur! Cette partie de nous-mêmes attachée à la terre sur cette terre. En général tous les Êtres Humains connaissent et vivent avec ce maitre (mis à part les autistes qui ne vivent pas avec cette partie d’eux-mêmes, mais l'autre) et nous le plus souvent, nous ne savons pas que l’égo dans sa tentative d'atteindre l'éternité, a une seule solution simple et toujours la même, faire que votre corps et ses pensées vivent le plus ardemment possible, devenir quelqu’un de considéré dans le monde physique, posséder le pouvoir et les profits, ainsi, l'achat de «choses», les biens, voitures, bateaux, maisons, prisonnier dans les chaînes du monde occidental de la production / consommation ", enchaîné" à une volonté désespérée de survie, tout ce qui se fait "sans savoir" consciemment, prisonnier de leur propre cerveau qui réagissent seulement à des pulsions physiques ... et des dégradations d'autant plus et des altérations d’eux-mêmes... car il est vrai, que ce maître dans son environnement n’est en définitif qu’un vulgaire « véhicule », qui meure de vieillesse comme une vieille carcasse de ferraille que l'on a mené au bout de sa route et disparait en participant grâce à ses atomes, au renouvellement du domaine physique.
Le second Maître, c'est celui qui conduit le véhicule, autrement dit il "est" le véritable maître, et si votre cerveau vous induit en erreur en vous expliquant qu’il y aurait un « ennemi en vous », (une part sombre et démoniaque) c’est surement de lui qu’il parle ! (lui, il veut dire le maitre intérieur! alors que c'est lui! lui-même qui est la part d'ombre, n'est-ce pas intéressant? n'est-ce pas ainsi que les êtres négatifs remettent la faute sur les autres, prétendant que ce sont eux qui sont les mauvais, tentant ainsi de se dédouaner et de faire bonne figure!). Remarquons ici que le maître intérieur ne considère pas ce maître superficiel frivole (qui correspond à la "coquille", au "m'as tu vu", à l'apparence), comme un "ennemi"! Il ne le juge pas, mais le considère à sa juste valeur, c'est à dire une simple automobile qui lui servira à ce "déplacer" dans ce monde physique, c'est tout. Avons-nous jamais vu un conducteur être si fier de sa voiture au point de la faire apparaître visiblement comme plus importante que lui? Ou encore se pavaner en montrant sa carrosserie rutilante? (corps physique), alors qu’il est à l’intérieur, le conducteur (âme) la seule chose dont on sait que nous devons prendre en compte !
Mais vous comprenez maintenant qui est l’ennemi, si ennemi il y a ! car nous avons tous besoin d’un véhicule pour nous déplacer d’un point A au point B dans notre vie, et Notre Vie est de nous déplacer d’un point « Naissance » au point « mort », ou plutôt « passage » car alors que le véhicule meurt et reste là, nous, avec notre moi intérieur, nous sortons du véhicule inutilisable et allons nous préparer à en utiliser un autre, mais pas n’importe lequel, un qui corresponde à nos besoins de développement futur.
Nous, c'est-à-dire le conducteur, "nature de l'esprit» ou âme, l'intérieur, beaucoup de nom pour ce Maître qui est plein d'amour et d'harmonie, de paix et de sérénité, qui a toujours existé et qui existera toujours, utilisant des véhicules de plus en plus sophistiqués, en commençant par le règne minéral, puis végétale, puis animal, puis enfin humain... à différents niveaux de développement, dans l'état (bardo) de "vivre" (notre espace-temps) l'homme doit d’abord s’éveiller à son maitre intérieur, puis comme c’est le seul état (bardo) dans un monde matériel, nous devons en profiter pour faire des expériences, et apprendre de nos actes, il y a 4 bardos, dans les 3 autres, nous ne pouvons pas bouger « physiquement » donc pas faire d’expériences, donc pas progresser (autres choses à faire) mais existe aussi un autre royaume, le cinquième règne ... et nous sommes à approximativement 8 millions sur la terre (à comparer aux milliards d’humains... triste!).
Entre ces deux Masters un esclave (on l’appelle ainsi lorsqu’il sert l’égo et le corps physique) , ou serviteur (lorsqu’il sert notre moi intérieur) qui servira (par ordre chronologique) l'un d'eux d’abord, le premier moi, égo et corps physique en général jusqu’à la sortie de l’adolescence, une fois adulte, ce serviteur servira les deux, ou plus l’un que l’autre, suivant les expériences de vie effectuées, suivant les connaissances que l’on en retire, (le temps de réveil, le temps d'apprentissage) et enfin adulte vieillissant, ne servira plus que l'un d'eux à nouveau (la Nature de l'esprit devrait être celui là).
Ce serviteur s’appelle le "mental", le lien, un sac très grand d’ "expressions et de pensées».
Donc, au début le mental est un esclave pour servir l'Ego, prisonnier et malheureux dans un monde matériel frustrant et sans cesse changeant où règne l’argent, les envies insatisfaites, les désirs interrompus ou inexistants comme l’amour égoïste, la violence, le pouvoir et la cupidité. Par la suite, en s’éveillant, il se libère de cet égo négatif et devient finalement le serviteur de la nature de l'esprit qui est libre et heureux dans un monde de pensées positives ou règne la paix, la sérénité, l’harmonie, la bienveillance, l’amour vrai sans désir de récompense en retour, la sagesse, le discernement, ses trois derniers étant les composants de la compassion.
Claude Besnou
Naturopathe Holistique et psychothérapeute