En dehors de leurs dimensions différentes, la nature publique ou privée d’une piscine détermine le mode d’entretien approprié pour que l’eau garde un niveau de propreté adapté à la baignade. Cette propreté est sujette à des perturbations qui tiennent à l’environnement de la piscine et à la baignade elle-même.
À défaut d’un entretien adéquat, les déchets végétaux compromettent l’efficacité du système de filtration pour les piscines dotées d’un circuit fermé de circulation de l’eau, de même que les micro-organismes et les matières organiques dus à la baignade présentent des risques pour la santé.
Compte tenu du coût de l’opération, la vidange n’est envisagée que de manière épisodique quel que soit le volume de la piscine à entretenir.
Sa fréquence dépendra des mesures qui sont prises régulièrement pour maintenir la propreté de l’eau à la baignade. La maintenance comprend la circulation de l’eau, sa filtration, sa désinfection et, plus généralement, le nettoyage de la piscine.
En matière de stérilisation, on utilise principalement du chlore qui a la propriété de désagréger les molécules des matières organiques. Il peut être utilisé sous forme de galets que l’on dispose dans un diffuseur placé à la surface de l’eau, que l’on remplit toutes les semaines, en fonction de la taille de la piscine ou sous forme de pastilles effervescentes, voire en poudre, pour une action plus rapide.
On parle de « traitement de choc » dans le deuxième cas, pour traiter une eau particulièrement sale ou quand on a des doutes sur sa qualité. L’utilisation des galets présente l’inconvénient d’obliger à vider la piscine périodiquement, en partie ou en totalité, à cause du taux de chloramines qui s’accumulent, irritant un peu plus les yeux et la peau des baigneurs. Sans parler du coût de revient du procédé qui est relativement onéreux sur la durée.