Pour les secrétaires, ok, je comprends.
Pour le travail de groupe, ok, c'est logique.
En revanche, tu ne m'as pas convaincu sur plusieurs points.
"Il est rare qu'on ait le même poste à 20 ans et à 50."
Explique ça à ceux qui travaillent à la chaine dans les usines "moyennes" qui ferment en Picardie.
Témoignage à l'appuie, pour faire pleurer l'auditeur, je cite : "Mon mari et moi travaillons depuis 30 ans, nous nous sommes d'ailleurs connus dans l'usine." (fermeture d'une usine de meubles de salon en 2009) et, à mon avis, dans cette usine, les postes de responsables ne sont pas donnés (ou rarement) à ceux qui ont débutés à la chaine et deuxième exemple, même si un jeune n'a pas d'expérience, si on lui demande de mettre des boutons sur un jean (un ami qui a perdu son boulot chez Levis Nord Pas de Calais), un jeune aura l'expérience au bout de quelques jours. Il était resté 15 ans dans l'usine et faisait toujours le même boulot, ce n'était pas le seul.
"Tout est quantifiable" ... là, c'est un point pour lequel je diverge totalement.
Dans la vente, peut être, dans le secondaire et le primaire également.
Mais prends dans ce cas l'exemple d'un téléconseiller de chez ORANGE par exemple (j'en vois déjà qui ragent et grincent des dents).
Sur un téléconseiller qui "traite" 30 appels à l'heure (1 toutes les deux minutes, c'est largement faisable) mais qui rappellent un autre jour ou dont le problème n'est pas résolu, et un autre qui en traite 3 à l'heure, mais dont les clients raccrochent satisfaits (si, si, ça arrive, j'ai déjà expérimenté), à salaire de base égal, qui doit ont le mieux payer? La quantité ou la qualité ?
Sachant que la qualité n'est pas quantifiable si le client ne se manifeste pas lui même (je rappelle que pour le premier téléconseiller, c'est lui qui indique sur le dossier client "problème réglé").
En deuxième exemple qui a d'ailleurs soulevé les syndicats de police (je reviens sur eux et oui).
Comment quantifier le travail d'un policier? L'ancien ministre de l'intérieur qui est actuellement président de la République (devinez qui?) a instauré la prime au mérite.
La base la plus simple pour quantifier le travail : le PV (ça vous parle?), je rappelle également que tout véhicule passé au crible par un féru du code de la route peut faire repartir le propriétaire avec un joli jeu de carte (entendez un paquet d'amende) d'où la dérive.
Maintenant, dans la police, il n'y a pas que police secours, il y a aussi la BAC (qui n'est pas là pour faire des PV normalement) et les délinquants ne se montrent pas en faisant coucou. Qu'est ce qui va se passer ? Les policiers vont se rabattre sur ce qu'ils peuvent prendre, le simple fumeur de joint (et hop, un baton) qui critiquera la police et patati et patata....
Chez les policiers, il y a également d'autres service : la canine (qui passent la plupart de leur vacation à entrainer le chien, vachement quantifiable), le GIPN (qui ne sort que quand ils sont demandés par un service, quantifiable, mais pas équitable), les formateurs (là, faut m'expliquer comment on quantifie ça...) etc... etc...
On va me parler du privé, mais là aussi, il y a du travail non quantifiable : va-t-on compter le nombre de papier utilisé pour le personnel travaillant dans un BRH? Comment fait on pour payer un cameraman sur la quantité? Et les portiers des grands hôtels, on verifie le nombre de p
Prends la pilule bleue et découvre la vérité.