Si la pratique est moyenâgeuse, bougainvilliee, elle se perpétue.
Lorsque j'habitais dans le Loiret, j'emmenais aussi ma fille chez la mère... pour les entorses et pour les verrues, c'était une autre mère...
Cela se pratique toujours et il existe aussi des gens qui enlèvent le feu. J'avais suivi un reportage où l'on s'adressait à eux, même par téléphone, dans certains hôpitaux, pour soulager les grands brûlés.
Je me souviens aussi de médecins qui envoyaient leurs patients chez un magnétiseur car ils ne pouvaient soulager les patients atteints de zona.
Quoique vilipendées par l'ordre, lorsque certaine commission d'éthique d'ordre départemental rouvre ce débat souvent passionnel, ces méthodes peuvent s'imposer puisqu'elles reçoivent des échos favorables dans l'opinion et qu'elles doivent respecter le libre choix des patients tout en repérant les les frontières de l'ésotérisme. L'ordre a le devoir prioritaire de garantir les patients contre les pratiques dangereuses, qu'elles soient le fait de médecins ou de non médecins. Leur déontologie leurs impose de faire appel à des confrères lorsque leurs moyens leurs semblent insuffisants ou inadaptés.
A l'un des procès de Messegué, un avocat déclara " On reproche aux guérisseurs de ne pas être médecins, moi je reproche aux médecins de ne pas être guérisseurs ! "
Une réflexion à méditer que d'envisager d'autres méthodes sous l'angle de la complémentarité sans ruptures entre praticiens. Évidemment, cela ne rapporte rien aux laboratoires, ni aux chercheurs...
"L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n'as pas à le prévoir, mais le permettre" A. de St Saint-Exupéry