Bonjour,
Vous prêchez dans le désert Papiguy.
On a pas besoin de "foutre la merde", le gouvernement fait cela très bien tout seul.
On a pas besoin d'attendre la pauvreté provoquée par un changement quelconque, elle arrive toute seule avec la politique actuelle, et de plus en plus de gens sont concernés. Un changement réel et radical ne peut pas faire pire que ce qui se fait actuellement. Tout au plus, ce serait pareil. Il suffit de prendre exemple sur l'Islande qui a su résister aux sirènes des banques, qui a souffert d'avantage une année ou deux, mais qui est depuis en croissance et en développement nettement supérieur à tous les pays d'Europe, ce qui laisse les Islandais dubitatifs sur l'utilité d'intégrer l'Europe d'avantage.
Je rappelle que la politique menée par l'Europe devait sauver les grecs en quelques années. Elle a enterré les grecs pour plusieurs générations, et les grecs sont tout à fait légitimement en colère des couleuvres qu'on les a forcé à avaler pour sauver les banques.
On peut regarder ce qui se passe en Espagne si vous préférez. Le résultat sera le même en pire que pour les grecs.
La France ne résiste actuellement que parce que d'autres pays sont en pire situation que la nôtre, ce qui permet de tenir les marchés financiers, mais dès que les marchés financiers auront envie de serrer le collet des intérêts, c'en sera fini de la fierté française pour ses taux négatifs. Avec la dette actuelle, toujours grandissante, 1% de hausse des taux, c'est 20 milliards d'euros à trouver pour payer les banques en plus des intérêts actuels....et sans le moindre point de croissance à l'horizon.
Oui, je suis pessimiste, et je trouve que ne pas l'être c'est être aveugle et sourd.
La richesse d'un pays ne se mesure pas à son PIB. mais à celle du plus pauvre de ses habitants. Améliorez son sort et toute la société en sera meilleure.
Dans un pays riche, l'existence de la pauvreté devrait être un délit.