Une carte bancaire est personnelle et toute utilisation de cet effet par une personne autre que son propriétaire est plus que douteuse.
Quelle que soit la nature du problème relatif à la carte bancaire, perte ou vol, la première chose à faire est d'alerter sa banque.
Ce, dans le but de faire en sorte que son utilisation soit bloquée, pour éviter tout paiement ou retrait effectués par son intermédiaire. C'est ce que l'on appelle opposition et celle-ci devra être faite immédiatement après avoir pris connaissance de la perte ou du vol de la carte.
Il faudra se mettre en contact avec le service responsable indiqué par le centre d'opposition. Il arrive que les bornes des distributeurs automatiques affichent un numéro d'urgence, celui qu'il faut appeler si l'on souhaite procéder à une interdiction de paiement.
Pour qu'on puisse aller plus vite dans le processus de réclamation, les renseignements à donner seront les plus exacts possibles, entre autres le numéro de sa carte.
Ensuite, une déclaration de vol ou de perte sera déposée soit à la gendarmerie soit au commissariat de police.
Une attestation sera délivrée au déclarant pour servir de droit. Une copie de celle-ci sera envoyée à la banque pour justifier la demande d'opposition. Elle sera acheminée par voie postale, en lettre recommandée avec accusé de réception.
Cette précaution permettra de dissiper certains doutes. On fera la déclaration dans les consulats si on est en dehors de la Métropole.
La personne qui demande une opposition endossera les frais relatifs à cette opération. Lorsqu'elle est déclenchée, en principe aucun retrait ni paiement ne sera plus validé. Le propriétaire de la carte sera donc obligé de demander à remplacer celle qu'il a perdue.
Mais même s'il l'a retrouvée, il n'aura plus le droit de la réutiliser. Il appartiendra à la banque de la mettre hors circuit.
«Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.»