Bonjour,
C'est vrai ce que tu dis, Wisty.
D'ailleurs sommes-nous sûrs de la traçabilité de nos aliments.
Nous faisons confiance aux étiquettes.
Pour illustrer cela nous allons prendre un produit de standing.
C'est-à_dire les crevettes, soit disant, sauvages, péchées dans l'océan Indien ?
Ces crevettes sont pêchées par des miséreux, dans des endroits sales et vaseux, puis mises dans de vieux fûts gasoil, pendant plusieurs semaines, le temps qu'il y en ait assez pour les amener aux usines de la côte est africaine.
Ces usines de préparation des crevettes refusent toute inspection et reportage.
Mais par des indiscrétions, qui coûtent souvent la vie aux informateurs, on arrive, parfois, à savoir, à peu près (vu la difficulté pour être informé), ce qui s'y passe :
Lavage du produit, remise en forme par injection d'eau, de sel et de substance ignorées par l'informateur, eau de javel, le tout dans des bacs jamais nettoyés depuis 20 ans.
Calibrage et envoie en Europe, avec un temps de transport aléatoire car les compagnies aériennes à bas prix et à pilotes incertains, sont privilégiés, pour le fret (pas frais).
Là, en Europe elles sont irradiées, conditionnées et congelées (souvent, suite aux délais, trois mois après leur pêche).
Elles sont (les crevettes) ensuite décongelées en Grande surface et mise à la vente pendant deux semaines.
Attention, les crevettes sont rarement des "premiers prix".
Mais on peut marquer sur l'étiquette : "Crevettes Sauvages... Origine Océan Indien, garanties pêchées sur place, à la main ou au filet. pêche non-industrielle".
Nous avons compris que c'est la pêche seule, qui n'est pas industrielle, et qui exploite de pauvres pêcheurs indigènes et affamés.
Le doute est ma seule certitude