Que l'on soit au
Canada, en
France, en
Suisse, en
Belgique, en
Angleterre, aux
Etats-Unis, en
Tunisie, en
Thaïlande, en
Côte d'Ivoire ou au
Maroc ... les troubles de la communication chez un patient ont tous la même priorité : être soumis à un traitement prescrit par un orthophoniste. Mais en quoi consiste le métier d'orthophoniste ? De par sa définition étymologique, le mot orthophoniste connaît diverses significations qui voudraient dire la même chose.
Au Canada, les mots « logos » signifiant « parole » et « pedie » signifiant éducation ont donné naissance au mot « logopède » ; en France par exemple, ce mot viendrait d' « ortho » qui veut dire « correcte » et de « phonè » qui veut dire « voix » ; en Suisse et en Belgique l'on parle de « logopédiste » ou même d'audiologiste en Amérique du Nord.
Spécialisé dans la thérapie des troubles de la communication liés à la parole, à la voix et au langage écrit et oral, l'on peut aussi faire appel à un orthophoniste pour une difficulté de motricité bucco-faciale ou même de déglutition. Praticien paramédical, l'orthophoniste ou « speech and language therapist » (dans les pays anglo-saxons), intervient dans des cas d'affections apparaissant à n'importe quel âge, suite à un dysfonctionnement ou une atteinte motrice, sensorielle ou neurologique.
On peut aussi avoir recours au savoir-faire d'un orthophoniste en cas de carences socio-culturelles ou même de difficultés de développement relativement marquées chez l'individu.
Il peut s'agir entre autres d'affections générées par une dégénérescence des structures cérébrales (sclérose en plaques,
maladie d'Alzheimer, sclérose latérale amyotrophique, maladie de
Parkinson), de bégaiement, de
dyslexie, dysgraphie, de dysorthographie (troubles du langage écrit), d'infirmité motrice cérébrale (IMC), de troubles du raisonnement logico-mathématique, de dysphagie, d'aphasie et de dysarthrie (maladies neurologiques), d'
autisme (troubles graves de la personnalité), d'éducation à la lecture labiale, de démutisation des enfants sourds, d'aides pour les implants cochléaires ou des prothèses auditives, de dysodie et de dysphonie .. pour ne citer que ceux-là. Si vous souhaitez devenir orthophoniste, sachez que vous pouvez exercer le métier d'orthophoniste soit au sein d'un centre de rééducation médicalisé ou d'un hôpital, soit dans un établissement d'éducation ou de soins spécialisés, dans une école ou une
maison de retraite, à domicile ou dans un cabinet ou même intervenir pour des consultations médico-psychologiques ou pédiatriques. Quelles sont les techniques utilisées par l'orthophoniste lors d'une consultation ? Tout d'abord, l'orthophoniste procède par une « phase d'évaluation » où il tient en compte le bilan du
médecin et ensuite, vient la phase de rééducation où son traitement est appliqué. Pour ce faire, à partir de stratégies rééducatives (visant à solliciter la fonction déficiente) et celles palliatives (en cas d'une récupération s'étendant sur une longue durée), sans oublier la volonté du patient de guérir et le support de sa famille, le rôle de l'orthophoniste est de guérir le patient. Quelle est la formation requise pour devenir orthophoniste ? Face aux diverses pathologies et l'évolution de la recherche scientifique, une formation continue des orthophonistes-logopèdes est indispensable. Raison pour laquelle, en plus de ces aléas, diverses catégories de spécialisation dont la prise en charge des handicaps sévères, font l'objet de la formation d'orthophoniste. Alors, entre «
speech and language pathologis » ou orthophoniste, quel que soit l'endroit où vous vous trouvez, sachez que l'exercice du métier d'orthophoniste est plus qu'une profession, c'est une vocation !