Ce sera donc grâce à une alimentation adaptée que l'organisme pourra retrouver les oméga 3 qui lui sont essentiels. C'est en 1970 que les oméga 3 ont été isolés pour la première fois. À l'époque, ils portaient encore le nom de vitamine F. Dans une particule d'oméga 3, on peut déceler 3 types d'acides gras ayant une chaîne carbonée à double liaisons, à savoir l'acide docosahexaénoïque ou DHA, l'acide éicosapentaénoïque ou EPA et l'acide ?-linolénique ou ALA. Normalement, tous les aliments contenant des oméga 3 doivent contenir ces 3 types d'acides gras. De ces aliments sources d'oméga 3, on répertorie actuellement plus d'une dizaine, pour ne citer que les poissons gras, les algues, le chia, le lin, les légumes verts et le colza. Les poissons gras comportent une grande quantité de DHA ou de EPA. Parmi ces poissons gras figurent le hareng, le saumon, les anchois, le flétan, les sardines et le maquereau. Ces poissons n'ont pas la capacité de produire eux-mêmes les acides gras, mais ils les puisent dans leur nourriture notamment les algues. Ces derniers sont effectivement très riches en oméga 3 surtout en DHA.
Les aliments qui contiennent le plus d'oméga 3
Dans les pays exportateurs comme en
Chine, les algues servent à fabriquer des additifs pour formules de bébés. Ces derniers ayant quasiment les mêmes spécificités que les composants du lait maternel, sont inclus dans les aliments pour bébés. Les graines de chia appartenant à la famille de la
sauge et de la menthe, représentent la plus grande source d'oméga 3 végétal. Dans 20 grammes de graines, on peut obtenir jusqu'à 4,5 grammes de l'acide gras.
L'huile de chia contient également plus de 65% d'oméga 3. Le colza est une référence en matière d'aliments sources d'oméga 3. En effet, l'huile de colza a une teneur élevée en ALA, à hauteur de 9%. Si à une certaine époque l'huile de colza a été associée à une image de dangerosité alimentaire, elle est aujourd'hui préconisée par tous les spécialistes. D'ailleurs ces derniers recommandent aux consommateurs d'opter pour l'huile de colza plutôt que pour l'huile de tournesol, l'huile de noix ou l'huile de mais. Certains légumes verts révèlent également une forte contenance en oméga 3. Pour 100 g de chou, de laitue ou de mâche, on peut obtenir environ 200 à 375 mg d'ALA.
Effets des oméga 3 sur la dépression
En consommant régulièrement tous ces aliments, les individus peuvent bénéficier des multiples propriétés et des bienfaits apportés par les oméga 3. Dans la prévention des maladies cardio-vasculaires par exemple, les oméga 3 ont déjà fait leur preuve. C'est pourquoi, les autorités poussent la population à consommer plus de poissons pour diminuer les risques de contractions d'affections cardio- vasculaires. Un apport régulier d'oméga 3 est aussi préconisé chez les sujets souffrant hypercholestérolémie.
Il en est de même pour les personnes atteintes d'
hypertension artérielle. D'après les récentes études, ces acides gras polyinsaturés auraient une action bénéfique sur le système cérébral, du fait de leur forte contenance en substances lipidiques. Sur la peau, les oméga 3 apportent douceur et hydratation. Ce qui explique pourquoi ils entrent dans la composition de plusieurs produits cosmétiques. Par ailleurs, on admet qu'une consommation suffisante d'oméga 3 améliore les fonctions sexuelles et immunitaires.
Une étude publiée récemment a révélé que les oméga 3 ont des effets antioxydants sur l'organisme et sur la dépression. Ils sont donc le partenaire privilégié pour avoir une bonne santé et pour garder la forme.
Dans quels cas les oméga 3 sont proscrits ?
En dépit des multitudes de bienfaits qu'il peut apporter, l'oméga 3, si pris excessivement, peut entraîner des problèmes sur la santé. À titre d'exemple, il peut déclencher des problèmes de coagulations comme l'hémophilie ainsi que des risques d'hémorragie. Étant également un anti-inflammatoire, il peut conduire à une baisse des réponses inflammatoires et immunitaires. Chez les diabétiques, une prise de cet acide gras est proscrite car il engendre une baisse de la glycémie. Pour toutes ces raisons, la quantité consommée d'oméga 3 a été réglementée. Ainsi, chez les femmes l'apport journalier doit être de 1,6 g et chez les hommes, il est de 2 g. Cette réglementation a été mise en place comme mesure de prévention car dans les pays développés, la consommation est encore en-dessous du minimum. Les autorités compétentes font également des sensibilisations concernant le fait qu'il est préférable de toujours privilégier les oméga 3 naturels retrouvés dans l'alimentation, plutôt que d'opter pour des oméga 3 synthétiques qui pourraient être nocifs.