Traiter le sujet des moyens de paiement, c'est aborder un domaine qui concerne chacun de nous depuis le début des temps. En terme général, nous pouvons dire qu'un moyen de paiement, comme le précise la définition du
dictionnaire, est « tout ce qui est accepté en contrepartie de la vente d'un bien ou de la prestation d'un service ». Avant que la monnaie ne fasse son apparition, le troc prédominait. Nos ancêtres pratiquaient des échanges garantissant leur subsistance. Puis, différentes monnaies ont fait leur apparition.
Ce qui bien entendu a permis une commercialisation plus accrue des biens à travers tous les endroits du globe. L'histoire nous apprend que l'invention de l'écriture est à l'origine des billets. Ainsi, les grosses pièces en or,
cuivre ou autre métal ont trouvé des équivalents. Et, c'est il y a environ 5 000 ans, en
Mésopotamie, qu'apparaissaient déjà les premiers lieux que nous appelons aujourd'hui banques. Depuis, les moyens de paiement ont considérablement évolué. Cependant, il faudra attendre le milieu du vingtième siècle pour voir un changement considérable lié à l'avènement de l'informatique. A notre époque, les possibilités de payer se présentent sous de multiples formes et font partie intégrante de l'activité humaine. En effet, qui ne connaît pas ce que signifie un billet de banque, un chèque, une
carte bancaire ou encore le
prélèvement automatique ? Au sein de la société de consommation dans laquelle nous vivons, chacun de nous, qu'il soit pauvre ou riche, est concerné par les moyens de paiement car ils sont indispensables.
Aujourd'hui, le développement d'Internet amène de plus en plus de personnes à utiliser l'inusable carte bancaire pour régler leurs achats sans sortir de la maison. Ainsi, la monnaie est passée de l'état matériel, à l'état calligraphique, puis à l'état électronique et enfin à l'état virtuel. En attendant la prochaine étape de son évolution, et au vu de la multitude de moyens dont nous disposons, il est nécessaire de faire le point sur la situation.
Au début des années 70, la mise en place du prélèvement automatique fut la première étape de ce que l'on peut appeler la dématérialisation de l'argent. La monnaie sonnante et trébuchante laisse alors l'emploi des échanges monétaires aux virements, formulaires interbancaires. L'échange physique des virements entre banques a pris fin en 1998, laissant place aux transactions informatisées. Puis, en 1983, certaines banques se sont attachées à créer des zones d'échanges pour les remises de chèques. Aujourd'hui, l'informatisation des systèmes permet un gain de temps tant pour le consommateur que pour les banques. Toutes les réformes relatives à l'automatisation des échanges ont pu se faire grâce à l'impressionnante efficience de la collaboratious l'action en amont du CFONB (Comité Français d'Organisation et de Normalisation Bancaires). Cette coopération n'a pas été facile à mettre en place, puisqu'il fallait absolument respecter le principe de concurrence entres les établissements bancaires. Le paiement par carte bancaire, quant à lui, est apparu aux
Etats-Unis au milieu des années soixante.
Il faudra, néanmoins, attendre la naissance de la puce pour voir se généraliser ce moyen de paiement, à la fin des années quatre-vingt. A notre époque, existent donc plusieurs moyens de paiement, qui seront amenés à évoluer dans les années futures : l'argent « liquide », le chèque, le
virement bancaire ponctuel ou automatique, la carte bancaire (de retrait, de crédit...), le porte-monnaie électronique, les moyens relatifs au paiement sur Internet (carte à gratter,...).
Au niveau international, vous pouvez utiliser le transfert dont certaines institutions en ont fait leur spécialité. Pour les professionnels, il existe la traite (lettre tant de crédit que de paiement), également le crédit documentaire, remis par une banque à son client pour certains paiements, essentiellement internationaux. Le téléphone mobile est bien entendu le futur moyen de paiement. Actuellement, il est testé au
Japon et en Belgique. La France s'y est mise aussi récemment. Tous les moyens de paiements électroniques se doivent d'être effectués sous des processus de traitement sécurisés. C'est pour cela que la coopération des banques est essentielle. En effet, cette dernière permet de réduire fortement les coûts et les traitements des échanges par le biais de ce qui est communément appelé les économies d'échelles. La sécurisation plus que nécessaire des moyens de paiements est un maillon qui doit être ultra performant et doté d'une colossale ossature informatique, tout en assurant au consommateur la transparence et la libre concurrence des organismes financiers. Pour sécuriser un paiement via le réseau informatique, les techniciens s'appuient sur quatre points primordiaux. En premier lieu, il s'agit de l'authentification pertinente des parties : s'assurer de l'identité du client et du crédransaction : rendre les données illisibles à des tiers non autorisés à détenir ces informations. En troisième lieu, il est fondamental de s'assurer que les données n'ont subi aucun dommage accidentel ou frauduleux pendant et après l'opération. Enfin, la banque de données doit être en mesure d'archiver intégralement toutes les informations de la transaction. Cela permettra de retrouver trace de l'opération si un litige s'est produit. De très nombreuses offres respectant ces quatre critères internationaux sont disponibles à travers le monde, dans l'optique de sécuriser tous les paiements électroniques.