Après le
divorce, la loi propose du côté des ex-épouses plusieurs aménagements. Si vous divorcez, on imagine aisément que vous n'allez pas continuer à vivre sous le même toit que votre ex-époux. Il va falloir décider qui reste et qui part. Lorsque le logement est en location et que malgré maintes discussions vous n'avez pas réussi à trouver un accord, c'est le tribunal qui se charge de trancher. Dans ce cas, pas de favoritisme côté sexe. Le
logement en location est attribué à monsieur ou madame en tenant compte des intérêts sociaux et familiaux en jeu. Avec une réserve : que celui des deux qui n'obtient pas la jouissance du logement perçoive des « droits de récompense » ou une indemnité. Si le divorce est prononcé pour séparation de fait (abandon du domicile) c'est celui qui est resté dans le logement qui bénéficie du
contrat de location. Si le logement appartient aux deux époux, tout dépendra du régime matrimonial. Mais, qu'il s'agisse de la communauté des biens ou de la séparation de biens, le juge peut au regard de l'article 832 du code civil, invoquer les règles de l'attribution préférentielle.