Le principe est le suivant : on extrait les
ovocytes de la mère (ou d'une donneuse), on pratique une
FIV (Fécondation In Vitro) et on injecte l'embryon dans l'utérus d'une femme qui se porte volontaire (moyennant finance ou non) pour porter l'enfant. Au terme de la grossesse, l'enfant est confié à la femme qui a entamé la procédure. A qui s'adresse cette pratique ? Principalement aux couples dont la femme n'a pas la possibilité de porter un enfant, par exemple à la suite d'une hystérectomie (ablation de l'utérus) ou d'une malformation congénitale. Cet acte médical est fortement condamné en France : un
médecin pratiquant ou facilitant cet acte peut être passible de trois ans d'emprisonnement et d'une amende. Mais beaucoup de couples français essaient d'outrepasser ces lois de bioéthique en se rendant par exemple aux Etats-Unis, où les mères porteuses sont l'objet d'un véritable business organisé. Des « agences », comme par exemple "Growing Generation", proposent une gestion simplifiée de la grossesse par substitution. Ces agences disposent d'un catalogue permettant de choisir sur des critères ethniques, physiques et même religieux, une donneuse d'ovocytes et une mère porteuse.