Jules Ferry : homme politique français du 19è siècle et défenseur de l'école laïque

Assez vite, la carrière de Jules Ferry en tant qu'avocat s'oriente vers la défense juridique des républicains. Ecrivain prolixe, Jules Ferry collabore à de nombreux journaux. Parmi ses collaborations régulières, on peut citer les journaux La Presse, Le Courrier de Paris ou encore le quotidien Le Temps. La biographie de Jules Ferry nous apprend qu'il fera partie des farouches opposants au Second Empire de Napoléon III. Jules Ferry connaîtra d'ailleurs une certaine notoriété en publiant en 1868 un pamphlet accusateur contre le préfet de la Seine, intitulé « Les Comptes Fantastiques d'Haussmann ». Cet ouvrage vaudra à Jules Ferry d'être élu en 1869 à un siège de député de la 6ème circonscription de Paris à l'Assemblée Nationale. Jules Ferry reste aujourd'hui encore considéré comme un des hommes politiques ayant joué un rôle primordial de père fondateur de l'identité républicaine Française. La biographie de Jules Ferry nous apprend qu'il entre le 4 septembre 1870 au sein du gouvernement de la Défense Nationale.

Jules Ferry conservera ce siège à l'Assemblée Nationale jusqu'en 1889. Jules Ferry sera nommé Ambassadeur de France à Athènes de 1872 à 1873 par Adolphe Thiers. A son retour en France, Jules Ferry deviendra un des chefs de file de l'opposition républicaine, jusqu'à l'élection de Jules Grévy à la Présidence de la République. C'est Jules Grévy qui offre le poste le plus important de la carrière de Jules Ferry. Il sera de février 1979 à septembre 1880 Ministre de l'Instruction Publique. Bien que le passage de Jules Ferry a ce ministère soit de courte durée, son action reste profondément gravée dans le quotidien de millions de petits français. Pour ce premier passage dans ce ministère, Jules Ferry s'attaque surtout à l'enseignement privé religieux. C'est ensuite en tant que Président du Conseil, de septembre 1880 à novembre 1881 qu'il continue son action. Jules Ferry instaure ainsi successivement la gratuité de l'enseignement primaire, puis l'extension aux filles de l'enseignement secondaire d'État.