Après un ou deux jours, l'on constate de la fièvre, une jaunisse (d'où le nom de fièvre jaune) accompagnées de
nausées,
diarrhée, douleurs abdominales, vomissements sanglants parfois car, en effet, les reins et le foie sont atteints. Si rien n'est fait, la mort peut subvenir avant quinze jours. Il faut absolument veiller à l'hydratation du malade et l'isoler. Tous les cas ne sont pas mortels et certains ne prennent la forme que d'une simple
grippe et une analyse de sang révèlera la maladie vers le 10me jour. Si certaines maladies virales peuvent être assujetties à une fièvre jaune, ce ne sont pourtant pas les mêmes virus qui agissent en ce qui concerne le
paludisme, la dengue, la typhoïde, l'
hépatite B fulminante ou encore les fièvres hémorragiques. Si un malade est atteint de la fièvre jaune, il convient de le placer en isolement et prendre des mesures de réanimation mais elles sont parfois difficiles à mettre en place dans certains pays pauvres. Comme pour la dengue, le principe de précaution est à mettre en place pour lutter contre les moustiques ce qui est extrêmement difficile dans ces pays tropicaux (moustiquaires, manches longues, éviter les eaux stagnantes).