Toutefois, les manquements grave aux règles déontologiques ne sont pas toujours faciles à prouver. En effet, la probité, le désintéressement, la confraternité ou l'honneur, valeurs inhérentes à de multiples ordres professionnels, ne peuvent être strictement codifiées. Les ordres professionnels bénéficient grâce à leur code de déontologie d'une certaine indépendance vis-à-vis de l'État qui veille cependant au respect de l'ordre public dans l'application et la promulgation des règles professionnelles. En
France, le code de déontologie le plus connu est certainement le serment d'Hippocrate, fondement moral de l'exercice de la profession médicale. Tout jeune diplômé de médecine doit en effet prêter un « serment médical » dérivé de celui du serment de l'Antiquité grecque, dans lequel il s'engage à exercer la
médecine en restant « fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. ». Ce serment médical place le nouveau médecin sous le contrôle de l'
Ordre des médecins qui surveille le respect du code de déontologie médical. Celui-ci fixe les droits et devoirs du médecin dans les moindres détails et est actualisé régulièrement.