Un coup dur, certes, mais évident, étant donné certaines de ses prises de position qu'il qualifie lui-même de sociales-démocrates : il s'est montré favorable au
Contrat Nouvelle Embauche (CNE) ainsi qu'à l'ouverture du capital d'
EDF, mesures dont la droite était à l'initiative. Aujourd'hui, devant les accusations que le camp de gauche peut lui adresser, Bernard Kouchner, qui se défend d'un ralliement à l'
UMP et qui prétend conserver une conviction socialiste, répond avec un seul mot : « ouverture. » Le même que prône Nicolas Sarkozy. Notons que le gouvernement François Fillon 2 comporte deux ministres non adhérents UMP (le
ministre de la Défense Hervé Morin, du Nouveau Centre (LNC) et Bernard Kouchner), et sept secrétaires d'Etat non adhérents UMP, incluant des politiques du Nouveau Centre (
Valérie Létard et
André Santini).