Au collège, grec, latin, rhétorique lui sont enseignés avec la dureté coutumière des jésuites qui surent par leurs méthodes se faire détester même du commode
Rousseau. Versificateur virtuose, il su, par ses poèmes exaltant la nature, impressionner ses professeurs au point qu'ils lui proposèrent de rejoindre leur confrérie. Effrayé sans doute par l'étroitesse d'esprit des ses mentors ou par la perspective d'une vie de privation, Alessandro Volta refusa et réserva son génie a la science qui le rendit célèbre. Un intérêt, qui l'avait déjà tout jeune conduit à rédiger un traité en latin sur le «fluide électrique » le pousse à étudier plus avant cette force mystérieuse qui intriguait déjà tant le savant américain
Benjamin Franklin. Grâce à des expériences menées sur les bouteilles de Leyde, ancêtres de nos condensateurs, formés de deux surfaces conductrices séparées par une paroi de verre, Alessandro Volta précise ses idées sur l'électricité. Cette étude le pousse à inventer deux dispositifs ingénieux.