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A 10 h 30 ce jour se déroulait à l’
Elysée une réunion de travail entre les dirigeants des principales banques et des compagnies d’assurances françaises menacées par la crise mondiale.
Force est désormais de constater que malgré les dires passés du gouvernement et notamment de
Christine Lagarde, la
France, comme tous les pays européens, est désormais concernée comme le prouve le secours apporté à la banque franco-belge Dexia après la nationalisation partielle de Fortis.
Cette discussion, enfin programmée par
Nicolas Sarkozy, va réunir également
François Fillon, Christine Lagarde et le gouverneur de la
Banque de France, Christian Noyer.
Une autre réunion est en préparation à
Paris avec les responsables des quatre pays européens du G8 (France,
Allemagne,
Italie,
Grande-Bretagne), le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le patron de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker et le président de la BCE Jean-Claude Trichet, réunion dont le thème sera « la refondation du système financier international ».
On convient finalement ouvertement que l’Europe est aussi touchée de plein fouet par la crise mondiale, de même d’ailleurs que les pays asiatiques. Toutes les bourses étaient en chute libre hier après l’annonce de la non-adoption du plan de sauvetage américain. Aucune décision ne devrait d’ailleurs être prise avant jeudi aux
Etats-Unis, ce qui risque de déstabiliser encore plus le marché international.
Chaque jour apporte son lot de nouvelles désastreuses, les banques et sociétés d’assurances mondiales se déclarant en faillite ou en difficulté les unes après les autres.