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De nouveaux tests sont désormais à la disposition des services de police pour détecter la présence de stupéfiants chez les automobilistes.
La première opération s’est déroulée hier à
Antibes;
Michèle Alliot-Marie s’était déplacée pour l’occasion, et a rappelé devant les caméras que plus de 52000 tests salivaires vont être distribués aux forces de l’ordre pour pratiquer des vérifications dans tout l’Hexagone.
Ces tests sont prévus pour déceler les traces de
cannabis,
cocaïne,
héroïne, amphétamine et
ecstasy.
Comment fonctionne ce test ? Très simple, après avoir prélevé de la salive de l’automobiliste à l’aide d’un bâtonnet, les policiers mélangent l’échantillon à une substance chimique; dans le cas où l’automobiliste a consommé des stupéfiants, le test le révèle alors.
En effet, si un trait rouge horizontal apparaît en face d’une des drogues concernées, le test se révèle négatif; à contrario, si la case reste blanche, le test est alors positif.
Après quelques précisions, on apprend que le test est en mesure de détecter une prise de drogue remontant à 10 jours, voire 12.
Michèle Alliot-Marie insiste sur le fait que ces nouveaux tests sont efficaces, rapides et très simples à utiliser, tout en reconnaissant qu’ils affichent tout de même une faiblesse :
« La prise de certains médicaments peut faire réagir l'appareil positivement. »
De ce fait, afin d’éviter toute erreur, après un test salivaire positif, des examens sanguins seront entrepris pour déterminer la quantité et le type de stupéfiant en cause.