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Depuis quelques jours, on ne voit que
Nicolas Hulot sur les plateaux télé pour promouvoir son film, « Le syndrome du Titanic » qui sort aujourd’hui en salles. Déjà, les téléspectateurs ont pu voir maintes fois la bande-annonce, assez violente, et qui montre les différences entre notre société de consommation et le mode de vie des pays pauvres de la planète… Une réalité que l’on prend en pleine face et qui nous accable de remords ! (c’est d’ailleurs le reproche fait au film par Daniel Cohn Bendit)…
Dans une interview accordée à «
20 minutes », Nicolas Hulot explique qu’il a préféré la diffusion de son film « Le syndrome du Titanic » au cinéma car le grand écran apporte une « dimension émotionnelle incomparable ». Certes, mais pour toucher un maximum de personnes, il eut fallu une diffusion télé car tous les Français n’ont pas les moyens d’aller au cinéma…
Reste que le film « Le syndrome du Titanic » dénote d’avec ceux réalisés précédemment sur le même thème, le réchauffement climatique et la planète, car Nicolas Hulot a volontairement pris le parti d’aborder les conséquences sociales qu’entraîne déjà, aujourd’hui, le bouleversement climatique. Car sa prise de conscience aujourd’hui est bien celle-ci : la société de consommation entraîne notre perte, non seulement au plan écologique mais aussi au plan humain et social, c’est pourquoi il remet en cause la croissance illimitée qui ne peut exister évidemment puisque nous vivons dans un monde qui lui, est limité. Pour Nicolas Hulot, le discours est limpide : plus nos ressources deviennent rares, plus les conflits vont s’intensifier, d’autant plus que nous sommes dans une société de l’image et que les images de notre société d’abondance véhiculées via les chaînes télé et Internet, sont de plus en plus un choc pour les habitants des pays pauvres…
Le message passé par « Le syndrome du Titanic » : C’est tout de suite et maintenant qu’il faut agir : « tous les rapports des institutions le disent : c’est en fin d’année que l’Humanité entrera dans l’irréversible ou pas. On pourrait ne pas le dire, pour ne pas effrayer les gens, mais on nous reprocherait aussi de ne pas l’avoir dit assez tôt »…
…Un film à voir pour prendre un peu mieux conscience de l’urgence du problème…