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L'utilisation de la bionique en matière de greffes sur l'être humain est peu à peu intégrée dans la médecine moderne. Si aucun être humain n'a encore subi d'interventions intégrales, certains sujets profitent déjà de cette nouvelle technologie. Touché par une forte décharge électrique en 2001, Jesse Sullivan, électricien de son état, voit ses deux membres supérieurs amputés pour avoir la vie sauve. Deux ans plus tard, le Ministère de la Défense américaine en association avec l'Institut de Rééducation de
Chicago lui proposent de subir une intervention-test qui consiste à lui greffer un bras bionique. Le succès de la greffe du Proto 1 est sans conteste et permet un début de commercialisation par les industries spécialisées dans le secteur. Très récemment, un homme devenu paraplégique suite à un accident de moto s'est porté candidat pour des essais de greffe de jambes bioniques. Après cinq ans passés immobilisé dans un fauteuil roulant, il s'est remis à marcher suite au succès de l'intervention. En dépit de ces résultats prometteurs, l'association de la médecine à la bionique rencontre encore de trop nombreux obstacles pour être banalisée. Le coût trop onéreux du matériel est un premier problème que seuls quelques pays riches peuvent surmonter. Les conditions physiques et médico-légales à respecter réduisent également le nombre de greffes possibles. En effet, les prothèses bioniques doivent dans un premier temps être bien acceptées par les fonctions motrices restantes pour pouvoir être considérées comme réussies. Le mécanisme de rejet n'est pas à exclure même si les infections qui se développent sont moins virulentes. Le greffon lui-même doit être suffisamment perfectionné pour se connecter au système nerveux central du receveur.