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Le 30 août dernier,
Christian Clavier, ami intime de
Nicolas Sarkozy, avait vu sa maison
Corse envahie par une cinquantaine de manifestants très calmes, ce qui avait provoqué le limogeage de Dominique Rossi, coordinateur des services de sécurité intérieure sur l’île de beauté. Cette mise à l’écart avait d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre. Cette violation de domicile sans dégradation, avait été menée par des manifestants luttant contre le « Padduc », un plan d’aménagement et de développement durable de la Corse qui trouve encore aujourd’hui beaucoup d’opposants natifs de l’île. En effet, ce plan, selon des dizaines d’associations, est accusé de servir les intérêts d’élus de la majorité comme Ange Santini, propriétaire de terrains qu’il voudrait constructibles (il est d’ailleurs le promoteur du lotissement chic dans lequel se trouve la villa de Christian Clavier). Cette fois, c’est une dizaine de lettres d’insultes qu’a reçues l’acteur mais aussi une lettre manuscrite contenant des menaces directes contre sa villa de Punta d’Oro : « on va te faire sauter, ici t’es pas chez toi ». Christian Clavier a porté plainte, le parquet d’
Ajaccio a ouvert une enquête préliminaire et la section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête. À noter que les rondes de
gendarmerie qui se succèdent jour et nuit depuis le 30 août dans le lotissement de Punta d’Oro agacent les insulaires : « un couple de retraités s’est fait ligoter puis détruire sa maison, mais là, il n’y avait personne pour les surveiller », entend-on ici ou là en Corse. Pour autant, malgré les menaces, Christian Clavier n’entend pas quitter la Corse, il prévoit même d’y faire construire une seconde villa sur son terrain pour sa fille…