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Nous sommes peu à pouvoir résister à la vue d’un chaton, et pour cause, cette petite boule de poils aux yeux immenses et câlins, nous fait battre le cœur et nous voilà tout « baba » devant lui .Ceci s’explique par le fait qu’un chaton est un être faible et sans défense, et nous suscitons alors une profonde émotion, tout comme on le ferait pour un bébé. Mais savez vous que cet amour que l’on a des chatons, remonte à une époque très lointaine, et ceci en
Egypte tout d’abord, vers 3000 ans avant J.-C. on y trouve pour la première fois une note stipulant une affinité entre l’homme et le chat. Les égyptiens, possédaient des graineteries et les chats sauvages y furent attirés tout naturellement par le fait que celles-ci abritaient des rats, des souris, et bien d’autres petites bêtes tout aussi nuisibles. Cela faisait l’affaire des marchands car ils se rendaient compte que ces chats leurs rendaient plutôt service en élimant tout ces petits rongeurs, et donc ils les laissèrent errer dans les entrepôts et même dans leur commerce. Les rapports « chat » « humain », furent d’abord un peu distants, bien que basés quand même sur des intérêts complémentaires, les chats restaient la plupart du temps tapis dans l’ombre, préférant chasser les souris et ne s’approchant que très rarement des humains. Peu à peu les chats s’habituèrent au contact des hommes, et leur crainte était moins grande, c’est ainsi qu’une grande intimité fût établie entre nous. Les chattes amenèrent leurs chatons avec elles lorsqu’elles venaient chasser dans les boutiques de graines, ainsi la barrière qui séparait l’homme du chat était levée au cours des générations qui suivirent. Des chatons naissaient même dans les entrepôts et s’installèrent petit à petit dans leurs nouveaux refuges. Les égyptiens furent épatés de leur talent de souriciers, ils les trouvèrent gracieux ainsi que d’une extrême beauté, et il en vinrent à les vénérer le chat étant pour eux un animal sacré. Le nombre des chats augmentait au sein de la ville, les gens prenaient l’habitude de les voir se promener ou s’endormir au seuil de leur porte, ils prirent alors le chat comme compagnon. Puis d’époque en époque le même type de phénomène se produisit à travers le monde, en Europe, dans le désert indien, en Asie centrale etc. Le contact humain pendant la croissance d’un chaton peut compléter les soins donnés par la mère, les chatons qui bénéficient de ce contact évoluent plus rapidement dans tous les domaines, car apparemment les caresses de l’homme stimulent des zones dans le cerveau du chaton et dans le système nerveux qui contrôle son développement, les yeux s’ouvrent plus vite, leurs sens et les réflexes évoluent plus tôt et des études ont démontrées que même les motifs de la robe du chaton se prononçaient plus rapidement. De plus un chaton caressé par les hommes, sera un animal moins craintif et se laissera approcher plus facilement, mais surtout il faut savoir avant de s’engager, qu’un petit chat demande beaucoup d’attention et de patience, en effet il a pas mal d’énergie à dépenser mais il faut qu’il s’habitue aussi à son nouveau foyer. Car ayant quitté sa mère il faudra lui donner beaucoup d’amour et lui apprendre les bonnes manières sans toutefois le brusquer, lorsque l’on regarde un chaton on le trouve irrésistible, doux et minuscule, mais il ne restera pas une petite boule de poils toute sa vie, et n’aura plus l’aspect d’une petite peluche, il faut réaliser qu’il va grandir, qu’il faut le vacciner, le tatouer. Choisir le bon chaton est une expérience excitante, mais cela peut être tout aussi angoissant quand on n’est pas sûr de son choix.