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La hausse des prix des matières premières crée des tensions forte sur le continent africain depuis quelques temps.
En effet, cette augmentation du coût de la vie se traduit par la flambée des prix des produits élémentaires de la astronomie africaine dont ces derniers mois, celui du riz devenu depuis les années 1970, un aliment de base de divers pays africains et qui aurait augmenté de 50% en Centrafrique et en
Côte d’Ivoire, et de 39% au
Cameroun !
Dans cette hausse des prix des matières premières, c’est la Sierra Leone qui est en « tête de file » avec une hausse de 300%.
Mais, ce n’est pas seulement le prix des céréales qui connaît une hausse exponentielle : selon un étude menée par l’
UNESCO, depuis le mois de mars de l’année dernière, le blé et le soja ont augmenté de 130% et de 87%.
Il s’agit de hausse de prix qui sont à l’origine de sérieuses tensions sociales surtout au Cameroun où, des émeutes auraient causé une quarantaine de mort au mois de février dernier.
Comment s’explique cette augmentation vertigineuse des prix ?
D’après un chercheur au Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le développement (Frédéric Lançon), dans un contexte de stocks peut important, « la baisse des exportations de la
Chine et de l’
Inde - soucieuses de pourvoir à leur propre marché – conjuguée à l’entrée sur le marché des importateurs du Bangladesh en raison d’un accident climatique à l’automne » ont suffit pour occasionner des crises et de ce fait, une flambée des prix.
Que faire ?
Face à ces crises, les ministres africains de l’Economie et des Finances se sont réunis mercredi dernier à Addis-Abeba (
Ethiopie).
Réunion au cours de laquelle, des solutions envisageant des moyens à court terme en vue d’endiguer la hausse des prix en suspendant ou diminuant les taxes sur certains produits.
Toutefois, à long terme, il s’agira (inévitablement) d’accéder à l’auto suffisance…