lklmkmlC’est aujourd’hui que comparait devant le tribunal correctionnel d’Avesnes-sur-Helpe le professeur de technologie de Berlaimont qui avait donné une gifle à un élève en janvier dernier.
Le 28 janvier, José Laboureur avait en effet poussé un élève de 11 ans contre une porte avant de le gifler ; après que ce dernier eût refusé de ranger une table dans le fond de la classe et l’eût traité de « connard » en le regardant droit dans les yeux. Le père du garçon, un
gendarme, avait alors porté plainte contre l’enseignant ; et le garçon avait été exclu trois jours de sa classe en raison de son comportement.
José Laboureur avait reçu le soutien de plusieurs milliers de personnes suite au lancement d’une pétition ; dont celui du Premier ministre François Fillon.
Il avait refusé la possibilité de plaider coupable, préférant expliquer son geste devant les tribunaux : « Il attend de son procès de pouvoir expliquer pourquoi il a pu pousser cet élève et lui administrer une gifle, expliquer qu’à ses yeux, il était dans le cadre de son exercice professionnel face à un élève qui le provoquait et cherchait l’affrontement », précise l’avocat de l’enseignant, Me Villesèche.
Si la famille ne réclame qu’un euro de dommages et intérêt, pour « la tempête médiatique dans laquelle il [José Laboureur] a emporté cet enfant » selon l’avocat Me Riglaire ; l’enseignant encourt une peine maximale de cinq ans de prison pour « coups et blessures volontaires ».
Cette affaire avait créé de nombreux remous dans le corps enseignant, perturbé par des rapports de plus en plus conflictuels entre des professeurs parfois complètement dépassés, des élèves de plus en plus agressifs et incontrôlables et des parents procéduriers dans un refus total de voir leur enfant subir un échec, quelle que soit la forme qu’il prenne.