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Alors que l’on va célébrer le 9 novembre les 20 ans de la chute du mur de Berlin en grandes pompes, il est un endroit oublié en Russie : c’est le Perm-36, un goulag soviétique destiné aux prêtres, aux opposants et qui ressemblait à s’y méprendre à un camp de travail Nazi durant la Seconde Guerre Mondiale.
La chute du mur de Berlin intervint deux ans avant la fin de l’URSS. Ce fut bien sûr un moment d’allégresse mais on oublia vie le cauchemar que des milliers de Russes vécurent lors du règne de Staline, le plus grand dictateur que le monde ait connu.
Alors que le camp d’Auschwitz survit grâce à des subventions pour laisser la mémoire intacte, Perm-36 ou 35 ou 37, sont laissés à l’abandon le plus total… Une façon de faire taire cette mémoire à jamais. Staline a été le plus grand meurtrier de l’histoire et rien, ni personne, n’en fait état aujourd’hui d’autant plus qu’il paraît que dans certains villages reculés, le culte de Staline reprend de plus belle… Mais personne ne se dresse pour défendre la mémoire de millions de personnes qui ont disparu sous ce régime dictatorial.
Pourtant, si le mur de Berlin est un symbole qui a réuni l’ensemble des pays de l’ancien bloc soviétique, il n’a pas été le seul, mais, au pied des monts Oural, à 1 400 km de Moscou, l’ancien goulag Perm-36 est encore un témoignage à lui seul de la barbarie communise de l’époque…
Il tombe en ruines sans que personne n’intervienne par peur, sans doute, de réveiller d’anciennes blessures. Perm-36 ne fut fermé que fin 1987 mais la Russie ne s’autorise toujours pas à regarder ses erreurs passées…