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Suite à un communiqué de l’Inserm, en référence à l’étude menée par Etienne Hirsh, directeur de recherche au Centre national de la Recherche scientifique (
CNRS), et par son équipe de l’unité mixte 67. « L’étude appelée Neurologies et Thérapeutique Expérimentale » signée Inserm-UPMC (Université
Pierre et Marie Curie) a été publiée dans la revue scientifique PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences), le 27 octobre 2008, sous le titre, « Limiter l’excès de fer dans les neurones dopaminergiques pourrait protéger contre la maladie de Parkinson ».
Les médecins savent maintenant que la maladie de Parkinson est provoquée par la dégénérescence des cellules nerveuses qui synthétisent la dopamine, un neurotransmetteur présent dans la "substance noire", une zone du cerveau humain.
Les chercheurs, conduits par Etienne Hirsch, directeur de recherche au CNRS, ont d'abord soumis des souris à une toxine provoquant la maladie de Parkinson. Ils ont alors constaté que le nombre de transporteurs DMT1, qui importent le fer dans les cellules nerveuses doublait chez les souris et que les concentrations de fer augmentaient fortement dans les cellules.
Ils ont ensuite travaillé sur des souris chez qui ce transporteur était altéré et les ont soumises à une toxine provoquant la maladie de Parkinson. Elles ont été deux fois moins atteintes par la maladie que les autres.
Les chercheurs notent dans leur rapport, qu’à l'observation de cerveaux de personnes atteintes de cette maladie et décédées, le cerveau montre que les neurones qui dégénèrent « renferment une concentration très importante de fer par rapport à la normale ». Ces chercheurs disent aussi que le fer est « indispensable au bon fonctionnement de l'organisme », mais que son excès détruit notamment les lipides et les protéines et « entraîne la mort cellulaire ». Selon les chercheurs, limiter l'excès de fer dans les « neurones dopaminergiques », pourrait donc protéger contre la maladie de Parkinson.
Rappelons au passage que l'Inserm, est le seul organisme public français entièrement dédié à la recherche biologique, médicale et de santé des populations.
Ses chercheurs ont pour vocation, l'étude de toutes les maladies humaines des plus fréquentes aux plus rares. Que le CRNS, est le plus grand organisme public français de recherche scientifique. Classé comme établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), ce dernier, est placé sous la tutelle administrative du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.