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Les ministères devront jouer l’austérité avec dans le budget 2010, une augmentation de leurs crédits sera strictement limitée à l’inflation (1,2 % soit un bol d’air de 4,3 milliards d’euros dont une partie va être destinée à la charge de la hausse de la dette, aux retraites des fonctionnaires et à la contribution à l’Union européenne qui est en augmentation). Dans certains cas, des ministères verront leur enveloppe diminuée.
Les Echos citent « des lettres plafonds » envoyées par le Premier ministre
François Fillon à ses différents ministres. Le plan de relance, quant à lui, est fixé à 3,5 milliards d’euros supplémentaires pour les investissements et le fonds d’investissement social. Ce dernier a été initié par la CFDT. Il sert, entre autres, à agir pour l’insertion professionnelle des jeunes, pour accompagner et reconvertir les salariés et pour organiser activité partielle et formation professionnelle. Ces courriers confirment la suppression de 34 000 fonctionnaires en 2010. Certains ministres ont défendu leur budget comme
Christine Albanel (Ministre de la Culture) et Michèle Alliot-Marie (crédits revus à la baisse pour la Ministre de l’Intérieur) mais les ministères favorisés seront bien la Justice, l’Enseignement et la Recherche qui aura 800 millions supplémentaires comme annoncé sans oublier l’emploi. Progression aussi des dotations sociales comme les aides au logement plus fréquentes en temps de crise et prise en compte du RSA.
En ce qui concerne la relance, le budget sera de 3,5 milliards supplémentaires au lieu de 1,6 prévus (contre 10,3 milliards en 2009), il faudra en effet finir de financer les investissements publics opérés cette année.
Pour arriver à boucler son budget, Eric Woerth a pris en compte la baisse de l’inflation. Il a réduit en conséquence les dépenses prévues pour les retraites des fonctionnaires qui seront moins augmentées que prévu mais aussi les charges liées à la dette alors que celle-ci ne fait qu’augmenter (selon Les Echos, elle devrait approcher 80 % de PIB en passant à 44,2 milliards d’euros) ! Il faudra bien pourtant, un jour ou l’autre, s’attaquer à ce réel problème !