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Air France, vol AF 447 Rio-Paris
Le 31 mai dernier, l’Airbus A330 d’Air France assurant le vol AF447 de Rio à Paris, s’abîmait en mer. Le bilan était de 228 morts. Depuis, les causes de ce crash sont toujours inconnues.
Alors que samedi, au Brésil, les familles et amis des défunts ont rendu un hommage aux personnes disparues en mer en présence d’Alain Joyandet, secrétaire d’Etat en charge de la Coopération et de la Francophonie et du directeur général d’Air France, Pierre-Jean Gourgeon, l’AFP a annoncé que les parents de huit victimes ont entamé des actions en dommages et intérêts aux USA contre Airbus, constructeur de l’appareil, mais aussi contre General Electric, Motorola et Intel (différents fabricants d’instruments de navigation).
Ces actions sont intentées en Illinois et en Californie devant la justice américaine et elles portent sur l’accusation de négligence.
D’autres compagnies seraient aussi accusées qui ont collaboré à la construction de l’Airbus A 330 comme Honeywell International, Thales, Rockwell Collins, Hamilton Sunstrand, Goodrich, Dupont, Judd Wire, Raychem. En effet, étant donné que l’on ne connaît pas les causes du crash du vol AF 447, toutes ces sociétés peuvent aussi être mises en cause.
Pour l’instant, les causes s’orientent vers l’emploi des sondes Pitot qui sont chargées de mesurer la vitesse en vol mais il est fort probable que l’on n’ait aucun résultat d’enquête.
Le montant des indemnités réclamées n’a pas été dévoilé.
La compagnie Air France est aussi mise en cause par les parents des victimes brésiliennes de l’AF 447 qui évoquent un manque de transparence comme l’évoque Marteen van Sluys, n°2 de l’association des victimes brésiliennes : « La compagnie n’a jamais voulu recevoir les familles de victimes et cette attitude a continué lors de cette cérémonie puisque beaucoup de familles se sont vu refuser l’accès à ce lieu ». Il a également ajouté que certaines familles brésiliennes n’avaient toujours pas reçu de certificat de décès ni même les effets récupérés des victimes… Un sentiment que ne partage pas Jean-Baptiste Audousset, président de l’association Entraide et Solidarité AF 447 : « Ce week-end était un moment de recueillement, c’était déplacé d’en faire une tribune de protestation et de mécontentement. Il y a un temps pour tout ».
Une nouvelle campagne de recherches devrait débuter en mars prochain…